Nos enfants de rue
Il y a des gosses à moitié nus
partout dans la ville,
qui n’ont que la rue,
La rue pour domicile.
Des enfants tenant la main
tristement pour mendier.
Obligés, car la faim,
cette bête, est sans pitié.
Malheureusement pour ces petits
innocents: pas de scolarité,
pas de loisir, d’enfance, pas de vie.
C’est l’autre coté de l’opportunité.
Ils vont et viennent,
errant comme des chiens.
Que des Ali, pas d’Etienne.
espérant des passants un « tiens ».
Un jour, l’un d’eux
m’a dit: Depuis ce matin
je n’ai rien mangé. Je peux
avoir un bout de pain?
J’ai sorti une piece de cent francs,
pendant qu’il disait: s’il te plait.
La lui donna en disant
va, mange, et garde la monnaie.
J’ai vu son visage rayonner.
Ce visage de jeune, si vieux.
Le regardant s’en aller, découragé
de n’avoir pu faire mieux.
Ils ont besoin d’amour, de vivre
besoin de nous tous, comme famille.
Si à vous, l’un d’entre eux se livre,
voyez en lui votre fils ou votre fille.
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