« Vous l’avez tué, mais pourquoi le brûler?»

Article : « Vous l’avez tué, mais pourquoi le brûler?»
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11 mai 2016

« Vous l’avez tué, mais pourquoi le brûler?»

zongo

l’Homme qui croyait que le pouvoir était éternel

Oui, le vampire, l’autre là, le type qui blessait qui osait se comparer aux roi là. « Blesse Compare au rey » Voila c’est lui. J’ai appris qu’il s’est fait chasser du Burkina comme un malpropre l’an passé comme s’il ne se lavait pas lorsqu’il logeait dans le somptueux palais de kosyam. Si son départ a été décidé pour des raisons hygiéniques, alors là, il me déçois et je crois que C’est bien fait pour sa tête d ‘Abuzeur. « Ah Blaise toi aussi! tu sais que la propriété fait partie de l’un des principes fondamentaux de l’intégrité. Le château que tu à construit à Ziniaré avec l’argent du peuple burkinabé là n’a-t’-il pas de douches ou de piscines? lave-toi un peu, ou bien? Ils t’ont raté oh… prochainement tu ne feras plus le cabris. Qu’est-ce qu’il croyait? Que le Burkina appartenait à son père? Putain il était dans un vrai délit celui-là. Un matin, croyant qu’il resterait éternellement au pouvoir, on vient lui balancer:« Bouge ton cul d’ici », l »air hagard, celui-ci questionna: « Ah donc c’est fini? » avec sérénité le peuple a répliqué: -ho Mr le mangeur d’hommes, ça fait 27 ans que tu traînes tes fesses sur le fauteuil présidentiel, tu n’es pas le seul garçon ici dèh! Étonné et insatiable, Blaise s’est contenté de demandé: « Attend ,27 mois ou 27 ans? » la pression du soulèvement était tel que le bandit s’est retrouvé en cote d’ivoire chez sa femme puis au Maroc où la réponse à sa question est allé le retrouver.

Mon petit doigt me dit…(ça reste que l’avis de mon petit doigt hein…enfin… de toutes les façons il me trompe rarement…)

Que ce gars là et son frère François compaoré ne sont pas du tout clairs dans cette histoire concernant l’affaire du journaliste retrouvé mort mais pire encore calciné. Zongo, quelque temps après avoir commencé une enquête sur la mort de David Ouedraogo a été à son tour tué. On le trouvait trop intègre, plus intègre même que le pays des hommes intègre et fallait l’éliminer pour excès d’intégrité. Ce David en question était le chauffeur de François, petit frère de Blaise Compaoré.

« Vous l’avez tué. Mais pourquoi le brûlé? Il fallait laisser le corps de mon fils que je vienne le prendre pour aller l’enterrer…»

Tout le monde connait le cœur des mamans et je parie que chacun de nous est prêt à jurer que la sienne est la meilleure, vu le degré d’amour qu’elle nous porte chacune. A travers ces quelques mots de cette pauvre mère, on mesure un peu tout le mal qu’elle ressent et endure depuis que ces assassins ont brûlé vif son fils. Ce qui l’écœure n’est point la mort de son bébé mais l’acte barbare, sadique, démoniaque, Hitlérienne qui l’a suivi. Ce morceau d’elle-même qu’elle a élevé, vu grandir, qui était si intelligent a été réduit pitoyablement en cendres. C’est une partie d’Augustine qui a été brûlée ainsi, sans respect comme un objet . Au nom de qui et de quoi peut-on se permette de commettre un crime de cette dimension? Tout comme elle, posons-nous la même question: Le criblé de balles, injuste mais d’accord, cependant pourquoi l’incinérer? Si on lui avait au moins remis son fils, pour qu’elle l’enterre dignement, elle en serait au moins soulagée.Ce trésor venu au monde en chair et en os, est réparti en fumée.

Ils peuvent tuer le révolutionnaire, mais pas la révolution.

« Le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens bien . » Aimait dire le journaliste. Cette citation de lui que j’aime bien, résume un peu sa grande vision et montre l’importance de la dénonciation du mal, la détermination du journaliste. Pour lui, qui assiste à l’injustice sans réagir, sans broncher est sans le savoir complice de cette injustice-là, et quelque part devient plus redoutable que l’injustice elle-même. Ne soyons pas complice du barbarisme ,parlons en, prenez vos plumes ,vos langues, crions haut et fort « Justice pour Norbert Zongo »crions-le jusqu’à ce que les coupables véritables soient écroués. Jusque qu’ici, aucune lumière concrète n’a été faite, pourquoi? Pourquoi la justice ne va t’-elle pas plus loin? Pourquoi ne fait-on pas assez de bruit sur cette horrible histoire. Réveillons-nous. La presse d’aujourd’hui est pleine de petit Zongo et j’ai foi qu’un jour ou l’autre cette affaire sera élucidée. Je pense que Zongo n’est plus, mais ses idées demeures. Comme le dirait le rappeur Medine: « On peut tuer le révolutionnaire, mais pas la révolution. »

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